2 déc. 2025

Plateformes low code pour accélérer votre PME

Mis à jour le

4 déc. 2025

Concrètement, qu'est-ce qu'une plateforme low-code ? Ce sont des environnements de développement qui permettent de construire des applications professionnelles en écrivant très peu de code. Tout repose sur des interfaces visuelles, du glisser-déposer et des composants prêts à l'emploi. L'idée est simple : accélérer la création d'outils et la rendre accessible bien au-delà du cercle des développeurs purs et durs.

Déconstruire le concept des plateformes low code

Pour bien comprendre, prenons une analogie simple : la construction d'une maison. Le développement informatique traditionnel, c'est un peu comme monter un mur brique par brique. C'est un processus long, minutieux, qui exige des artisans très spécialisés.

Les plateformes low-code, elles, changent complètement la donne. C'est comme si vous assembliez des modules préfabriqués.

Au lieu de commencer avec une feuille blanche, vous piochez dans une bibliothèque de blocs fonctionnels déjà prêts : un formulaire, un module de suivi client, un tableau de bord analytique. Vous les assemblez de manière logique pour créer une application complète et solide. Le gain de temps est colossal, et cette approche met la création d'outils sur mesure à la portée de toutes les PME.

Main posant un toit sur une maison miniature en blocs, avec un ordinateur portable affichant 'Low-Code Explique'.

La différence cruciale entre low code et no-code

Attention à ne pas tout mélanger. On entend souvent parler de "no-code" et de "low-code" comme s'il s'agissait de la même chose. En réalité, ils ne répondent pas aux mêmes besoins.

  • Le no-code joue la carte de la simplicité maximale. Il est conçu pour que n'importe qui, même sans la moindre notion technique, puisse créer des applications basiques comme un petit site vitrine ou des formulaires en ligne. C'est du 100 % glisser-déposer.

  • Le low-code, c'est l'équilibre parfait entre simplicité et puissance. Il est accessible à un public bien plus large que les développeurs, mais il garde toujours une "porte de secours" : la possibilité d'ajouter du code pour des fonctions très spécifiques ou des intégrations complexes.

Le low-code n'a pas pour but de supprimer le code, mais plutôt de l'optimiser. Il automatise les 80 % du travail répétitif pour que les équipes puissent se concentrer sur les 20 % qui créent une vraie valeur ajoutée et qui, eux, demandent une véritable expertise.

Cette flexibilité est son plus grand atout. Une PME peut lancer un premier prototype très vite, puis l'enrichir avec l'aide d'un expert pour des fonctionnalités plus pointues. Vous n'êtes jamais coincé par les limites de l'outil. C'est cette capacité d'évolution qui en fait un levier stratégique puissant.

Des fondations solides pour vos applications

Mais le low-code, ce n'est pas juste une jolie façade. Des outils comme Airtable, par exemple, permettent de construire des bases de données robustes et complexes de manière très intuitive. C'est le socle sur lequel reposera toute votre application. Pour voir à quel point c'est puissant, découvrez ce qu'est Airtable et comment il peut transformer votre gestion de données.

En bref, les plateformes low-code sont de véritables accélérateurs. Elles donnent aux PME les moyens de s'adapter rapidement aux évolutions du marché, d'automatiser leurs processus et de se doter d'outils sur mesure sans forcément dépendre d'une équipe de développeurs, souvent coûteuse et difficile à trouver. Elles apportent une agilité qui, il y a encore quelques années, était l'apanage des grands groupes.

L'impact du low-code sur les PME françaises

Le low-code n'est pas juste une nouvelle technologie à la mode. Pour une PME française, c'est avant tout une solution concrète aux défis du quotidien. D'un côté, il faut innover en permanence pour rester dans la course. De l'autre, trouver et recruter des talents tech est un véritable parcours du combattant. Les plateformes low-code arrivent comme une bouffée d'air frais, en offrant une voie pour surmonter ces obstacles qui paraissaient autrefois infranchissables.

Ce qui change vraiment la donne, c'est la démocratisation du développement. Avant, pour créer un outil métier sur mesure, il fallait un cahier des charges interminable, un budget conséquent et des mois de patience. Aujourd'hui, une PME peut passer de l'idée à une application fonctionnelle en quelques semaines, parfois même en quelques jours.

Trois professionnels analysent des graphiques sur un ordinateur portable, avec le texte 'IMPACT POUR PME'.

Un moteur de productivité et de réduction des coûts

Le premier effet visible se ressent directement sur la productivité et la rentabilité. Tous ces processus manuels, qui absorbent le temps de vos équipes et sont une source d'erreurs, peuvent être automatisés en un temps record.

Imaginez la gestion des notes de frais, le suivi des candidatures ou la planification des interventions sur le terrain. Une fois ces tâches prises en charge par une petite application low-code, vos collaborateurs récupèrent un temps précieux.

Ce gain d'efficacité se répercute directement sur les coûts opérationnels. Moins de temps passé sur des tâches administratives, c'est plus de temps pour se concentrer sur ce qui compte vraiment : la vente, la relation client, l'innovation.

Une croissance qui ne se dément pas en France

Loin d'être un phénomène passager, l'adoption de ces solutions est une tendance de fond, bien ancrée dans le paysage français. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et montrent une adoption massive et rapide, quelle que soit la taille de l'entreprise.

Cette dynamique s'explique simplement : les outils sont devenus matures et les dirigeants ont compris leur intérêt. Une étude récente a montré que 71 % des cadres et dirigeants français prévoyaient d'utiliser des solutions no-code en 2025. Pour mettre ce chiffre en perspective, ils n'étaient que 25 % en 2020. Cette croissance fulgurante est le signe d'un vrai changement dans les mentalités et les pratiques.

Grâce à cette agilité retrouvée, les PME peuvent enfin rivaliser avec des structures bien plus grandes sur le terrain de l'innovation.

Le véritable pouvoir du low-code pour une PME, c'est de pouvoir dire « oui » à une nouvelle idée sans que la première question soit : « Avons-nous le budget et les développeurs pour le faire ? ». L'innovation passe d'une contrainte budgétaire à une opportunité stratégique.

Vers une plus grande autonomie des équipes métier

Au-delà des bénéfices financiers, les plateformes low-code permettent de faire émerger ce qu'on appelle les « citizen developers ». Il s'agit de vos collaborateurs, experts de leur métier, qui connaissent parfaitement les processus de l'entreprise, sans pour autant être des informaticiens.

Avec des interfaces visuelles et intuitives, ils peuvent construire eux-mêmes les outils dont ils ont besoin au quotidien. Cette autonomie est un atout majeur :

  • Rapidité : Fini les longs allers-retours entre les équipes métier et le service informatique.

  • Pertinence : Les applications sont conçues par ceux qui vont les utiliser, elles répondent donc parfaitement au besoin.

  • Innovation : Chaque collaborateur peut proposer des améliorations et tester de nouvelles idées.

Et ce n'est que le début. Quand on associe ces plateformes à l'intelligence artificielle, les possibilités deviennent immenses. Pour voir comment ces deux mondes se rencontrent, vous pouvez lire notre article sur le potentiel du no-code et de l'IA.

En résumé, le low-code donne aux PME françaises une occasion unique de bâtir un système d'information agile, qui évolue avec elles et qui est parfaitement aligné sur leur stratégie. Le tout, pour une fraction du coût et des délais des méthodes traditionnelles.

Des applications low code concrètes pour votre PME

La théorie, c'est bien beau, mais la vraie magie des plateformes low code se révèle sur le terrain, dans le quotidien d'une entreprise. Pour une PME, le but du jeu n'est pas de faire de la technologie pour la technologie. Il s'agit de résoudre des problèmes concrets, de fluidifier les opérations et, au final, de mieux servir ses clients.

Oublions les projets informatiques qui s'éternisent et coûtent une fortune. L'approche low code, c'est de la chirurgie : on cible une "douleur" précise dans un processus métier et on y apporte une solution rapide. Les premiers gains de productivité viennent souvent de l'automatisation de tâches simples mais qui, mises bout à bout, dévorent un temps précieux. Si le sujet vous intéresse, notre guide complet est là pour vous aider à automatiser une tâche et libérer votre potentiel.

Voyons ensemble quelques exemples très concrets.

Automatiser la gestion du support client

Un service client qui répond vite et bien, c'est un atout majeur. Pourtant, dans beaucoup de PME, la gestion des demandes se résume à une boîte mail partagée. Un véritable cauchemar organisationnel source de confusion, de retards et d'oublis.

Le problème classique : Les mails de support s'empilent. Qui a répondu ? Où en est le dossier ? Est-ce que le client a bien eu sa réponse ? La communication interne patine et la satisfaction client plonge.

La solution low code : En l'espace de quelques jours, on peut monter une petite application de ticketing toute simple.

  1. Un formulaire en ligne guide le client pour qu'il soumette sa demande de façon claire (type de problème, urgence, etc.).

  2. Chaque demande génère automatiquement un ticket unique dans une base de données centrale (comme Airtable ou Zoho Creator). Fini les infos perdues !

  3. Le ticket est ensuite attribué à la bonne personne, manuellement ou via des règles automatiques.

  4. Des notifications par mail tiennent tout le monde informé, le client comme le collaborateur, à chaque étape clé.

Le résultat ? Une vision claire et partagée de toutes les demandes. L'équipe travaille plus sereinement, et le client se sent pris en charge de manière professionnelle.

Créer un mini-CRM pour un suivi commercial au cordeau

Pour une petite équipe de vente, un géant comme Salesforce est souvent trop complexe et trop cher. La réalité, c'est que les infos sur les prospects sont souvent éparpillées entre des fichiers Excel, des carnets et la mémoire de chacun.

Bâtir son propre CRM en low code, c'est se concentrer sur l'essentiel : les informations dont votre équipe a vraiment besoin pour vendre. On enlève tout le superflu qui complique la vie dans les gros outils.

Le problème classique : Le suivi des prospects est chaotique. On passe à côté d'opportunités parce qu'on a oublié de relancer au bon moment. Impossible d'avoir une vision claire du pipeline des ventes.

La solution low code : Une application sur mesure qui suit le parcours client du premier contact à la signature.

  • Centralisation des contacts : Chaque nouveau prospect est ajouté avec les infos clés (d'où il vient, son besoin, son secteur).

  • Pipeline visuel : Un tableau de bord type "Kanban" permet de voir d'un coup d'œil où en est chaque affaire (Nouveau, Contacté, Négociation, Gagné, Perdu).

  • Automatisation des rappels : Des alertes sont programmées pour ne plus jamais oublier un appel ou un email de relance.

Cette approche, toute simple, assure un suivi rigoureux et donne à la direction une visibilité en temps réel sur la performance commerciale.

Développer un portail client pour renforcer la fidélité

Offrir de l'autonomie à ses clients est un excellent moyen de les fidéliser. Un portail client bien pensé centralise les informations utiles et simplifie les échanges.

Pour illustrer ce point, voici quelques cas d'usage typiques pour une PME.

Exemples d'applications du low code pour les PME

Ce tableau met en évidence des problèmes courants rencontrés par les PME et montre comment les plateformes low code offrent des solutions concrètes et rapides à mettre en œuvre.

Problème métier courant

Solution via une plateforme low code

Bénéfice principal

Les clients appellent sans cesse pour des questions récurrentes (factures, suivi de commande).

Un portail client sécurisé où ils trouvent leur historique de commandes, téléchargent leurs factures et consultent une FAQ.

Réduction du volume de tickets de support de 20 % à 30 % et des clients plus autonomes et satisfaits.

Le partage de documents importants (contrats, rapports) se fait par email, sans aucune sécurité.

Un espace de partage de fichiers personnalisé où chaque client accède à ses documents en toute sécurité.

Centralisation des échanges, sécurité renforcée et traçabilité complète de qui consulte quoi.

Ces exemples ne sont qu'un aperçu. Gestion des stocks, planification d'interventions sur le terrain, suivi de projets... les plateformes low code donnent aux PME la souplesse nécessaire pour créer les outils qui collent parfaitement à leurs processus. Le tout, de manière bien plus rapide et économique qu'avec des développements traditionnels.

Choisir la bonne plateforme low-code pour vos besoins

Le marché du low-code est en pleine ébullition, avec une avalanche d'options qui peut vite donner le vertige. Face à cette profusion, comment être sûr de faire le bon choix ? Celui qui collera vraiment à vos ambitions et aux réalités de votre PME.

Soyons clairs : choisir un outil, c'est un peu comme choisir un partenaire stratégique. C'est un engagement sur le long terme. Pour éviter les déceptions, mieux vaut mener l'enquête avec méthode. C'est pourquoi nous avons mis au point une grille d'analyse simple, basée sur cinq piliers essentiels.

Pour commencer, cet arbre de décision vous aide à visualiser les trois grands types de problèmes que le low-code peut résoudre : la relation client, l'exploitation de vos données ou l'optimisation de vos processus.

Une ligne du temps illustrant les étapes clés : client, données et processus avec des icônes descriptives.

Gardez cette image en tête. Elle vous rappelle que tout projet doit partir d'une question simple : "Quel problème métier voulons-nous régler ?", et non pas "Quelles sont les fonctionnalités de cet outil ?".

La capacité d'intégration dans votre écosystème

Votre entreprise a déjà ses habitudes et ses outils. Un CRM, un ERP, un logiciel de compta... Une plateforme low-code qui ne sait pas discuter avec ce petit monde est une coquille vide. Sa toute première qualité, c'est sa capacité à s'intégrer, à se brancher sur ce que vous utilisez déjà.

Imaginez recruter un nouveau membre dans votre équipe. Sa capacité à communiquer et à collaborer avec ses collègues est bien plus cruciale que ses talents isolés. C'est pareil ici. L'intégration doit être fluide, quasi native, sans avoir à bricoler des développements complexes.

La question qui tue : « Avez-vous des connecteurs prêts à l'emploi pour nos outils, comme notre CRM Salesforce ou notre ERP ? » Si la réponse est floue ou négative, c'est un drapeau rouge.

La scalabilité pour accompagner votre croissance

L'outil qui vous semble parfait aujourd'hui le sera-t-il encore demain, quand vous aurez deux fois plus de clients ou d'utilisateurs ? C'est ça, la scalabilité : la capacité de la plateforme à encaisser une charge de travail croissante sans flancher ni faire exploser la facture.

Pensez-y en trois dimensions :

  • Scalabilité des utilisateurs : La plateforme tiendra-t-elle le coup avec 10, 100, puis 1 000 personnes connectées en même temps ?

  • Scalabilité des données : Que se passe-t-il si vous multipliez par dix le volume de données que vous traitez ?

  • Scalabilité fonctionnelle : Pourrez-vous ajouter facilement de nouvelles briques complexes à mesure que vos besoins grandissent ?

Ne choisissez pas une solution uniquement pour vos besoins du moment. Projetez-vous, sinon vous risquez une migration coûteuse et pénible dans deux ans.

La sécurité et la gouvernance des données

C'est simple : ce point n'est pas négociable. En confiant vos données métier à une plateforme, vous devez avoir une confiance absolue dans sa sécurité. Il faut savoir précisément où vos informations seront stockées, comment elles sont protégées et qui peut y accéder.

La gouvernance est tout aussi vitale. Qui, dans votre entreprise, a le droit de créer des applications ? Qui peut les mettre en production ? Une bonne plateforme vous donne les clés pour mettre en place des règles du jeu claires et éviter l'anarchie, où chacun développe des outils dans son coin.

Un modèle économique clair et prévisible

Le prix affiché n'est souvent que la pointe de l'iceberg. Pour connaître le vrai coût, il faut décortiquer le modèle de tarification. Le prix est-il basé sur le nombre d'utilisateurs ? Le nombre d'applications ? Le volume de transactions ?

Cette vigilance est d'autant plus importante que le marché français est très actif. L'investissement dans les plateformes low-code et no-code en France s'inscrit dans une tendance européenne forte. Avec 36,1 millions de dollars investis, la France se place en troisième position, juste derrière l'Allemagne et le Danemark. Pour approfondir, n'hésitez pas à consulter ce rapport statistique sur le no-code et low-code. Cette effervescence signifie une grande variété de modèles économiques à comparer.

Demandez toujours une simulation basée sur vos prévisions de croissance à un, deux et trois ans. C'est le seul moyen d'anticiper le coût total de possession (TCO) et d'éviter les très mauvaises surprises budgétaires.

Votre plan d'action pour une adoption réussie

Se lancer dans le low-code, ce n'est pas un grand saut dans le vide. Au contraire, pour que ça marche, il faut y aller pas à pas. L'idée n'est pas de tout changer du jour au lendemain, mais plutôt de commencer petit, d'obtenir des résultats visibles et de créer une dynamique positive.

Pour cela, une feuille de route en quatre étapes suffit. C'est un parcours simple qui vous permettra de transformer cette nouvelle technologie en un véritable levier de croissance pour votre PME.

Étape 1 : Identifier le projet pilote idéal

C'est le point de départ, et il est crucial. Il faut choisir le bon combat. Ne vous attaquez pas tout de suite au processus le plus critique ou le plus complexe de l'entreprise. L'astuce est de trouver un projet qui coche deux cases : un faible risque et un fort impact visible.

Pensez à un processus qui frustre vos équipes au quotidien, souvent à cause de tâches manuelles répétitives, mais qui n'est pas si vital que ça pour la survie de l'entreprise en cas de pépin.

  • Gestion des congés : Le classique géré par e-mails et fichiers Excel. C'est un candidat parfait pour une première digitalisation.

  • Suivi des candidatures : Pour centraliser les CV et automatiser les réponses aux candidats qui ne sont pas retenus. Simple et efficace.

  • Inventaire du matériel informatique : Remplacer le tableur partagé que personne ne met à jour par une petite application où chacun sait qui a quoi.

L'objectif ici est de prouver très vite que le low-code, ça fonctionne. Un premier succès, même modeste, créera l'enthousiasme nécessaire pour aller plus loin.

Étape 2 : Constituer l'équipe et choisir l'outil

Une fois le projet pilote dans le viseur, il faut monter une petite équipe pour le mener à bien. Pas besoin d'une armada, une ou deux personnes suffisent largement au début. L'idéal est de mettre ensemble un profil "métier" — quelqu'un qui connaît le processus sur le bout des doigts — et une personne avec une bonne logique et une curiosité pour la tech. C'est votre futur "citizen developer" en puissance.

C'est aussi à ce moment que vous choisirez la plateforme. Ne cherchez pas l'outil parfait qui fait tout. Concentrez-vous sur celui qui est le mieux adapté à ce premier projet. S'il s'agit d'une application simple construite autour d'une base de données, des outils comme Airtable ou Zoho Creator pourraient très bien faire l'affaire.

Le premier outil que vous choisissez n'est pas un mariage à vie. C'est un test. L'important, c'est de prendre quelque chose de facile à prendre en main pour obtenir des résultats concrets, rapidement.

Cette approche pragmatique vous évitera de vous noyer dans des comparatifs sans fin et vous permettra de passer à l'action.

Étape 3 : Développer et lancer rapidement

Le mot d'ordre ici, c'est la vitesse. L'un des plus grands atouts du low-code, c'est de pouvoir sortir des applications bien plus vite qu'avant. Oubliez les projets qui traînent sur six mois. Ici, on vise un déploiement en quelques semaines seulement.

Travaillez par itérations. Construisez une première version (le fameux MVP, ou Minimum Viable Product), montrez-la aux futurs utilisateurs, écoutez leurs retours, et améliorez-la. Cette boucle courte permet d'ajuster le tir en permanence et de garantir que l'outil final correspondra vraiment aux besoins du terrain.

Pendant tout ce temps, communiquez ! Tenez les équipes au courant de l'avancée du projet. Ça crée de l'adhésion et ça prépare tout le monde au changement.

Étape 4 : Mesurer et préparer la suite

Une fois la première application lancée, le travail n'est pas fini. C'est le moment de mesurer son impact réel. Ne vous fiez pas juste aux impressions, allez chercher des chiffres.

Quelques exemples de métriques à suivre :

  1. Gain de temps : Combien d'heures par semaine l'équipe a-t-elle économisées grâce à l'outil ?

  2. Réduction des erreurs : Est-ce que le nombre d'erreurs de saisie a diminué ? De combien ?

  3. Satisfaction des utilisateurs : Un petit sondage tout simple peut vous donner une idée claire de comment le nouvel outil est perçu.

Ces résultats tangibles seront vos meilleurs arguments pour justifier d'aller plus loin avec le low-code. Ce premier succès sert à la fois de preuve et de fondation pour une stratégie plus globale.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, se faire accompagner par un partenaire comme Neocell peut faire une vraie différence. Un expert vous aidera à bien choisir le projet pilote, à sélectionner la technologie la plus pertinente et à accélérer le développement, tout en gardant un œil sur le retour sur investissement. C'est une bonne assurance pour transformer ce premier essai en un succès durable pour votre PME.

On répond à vos questions sur le low-code

Même après avoir vu les avantages et les cas concrets, il est tout à fait normal d'avoir encore des questions. Pour un dirigeant de PME, se lancer dans une nouvelle technologie est une décision importante qui demande de la clarté. Cette section est là pour répondre sans langue de bois aux questions les plus fréquentes.

On va parler des sujets qui comptent vraiment : la sécurité des données, le risque d'être "coincé" avec un fournisseur, et la capacité réelle de ces outils à gérer la complexité de votre métier. L'idée, c'est de vous donner toutes les cartes en main pour que vous puissiez décider en toute confiance.

Est-ce que les applications low-code sont vraiment sécurisées ?

C'est LA première question que l'on nous pose, et c'est bien normal. La réponse courte est : oui, à condition de choisir une plateforme sérieuse et reconnue. La sécurité est même souvent supérieure à celle d'une application développée de A à Z en interne par une PME.

Pourquoi ? C'est simple. Les grands noms du low-code investissent des millions dans la sécurité. C'est leur fonds de commerce, leur réputation en dépend. Ils ont des équipes entières dédiées à la protection des serveurs, à la recherche de failles et aux mises à jour permanentes.

Concrètement, ces plateformes incluent d'office des fonctions de sécurité solides :

  • Gestion des accès par rôle (RBAC) : Vous définissez très précisément qui a le droit de voir quoi et de faire quoi.

  • Chiffrement des données : Vos informations sont cryptées, qu'elles voyagent sur le réseau ou qu'elles soient stockées.

  • Audits de sécurité réguliers : Des experts externes testent constamment la solidité de la plateforme contre les attaques.

  • Conformité réglementaire : La plupart respectent des normes très strictes comme le RGPD ou la certification ISO 27001.

Au final, le maillon faible n'est presque jamais la plateforme elle-même. La sécurité de votre application dépendra avant tout de deux choses : le choix d'un fournisseur fiable et une gestion rigoureuse des droits d'accès que vous mettrez en place.

Est-ce que je ne risque pas d'être dépendant de la plateforme choisie ?

Cette crainte, qu'on appelle le "vendor lock-in" dans le jargon, est tout aussi légitime. Soyons clairs : une application construite sur une plateforme est forcément liée à son écosystème. Déplacer une application complexe d'une solution A à une solution B n'est jamais une partie de plaisir.

Cependant, les éditeurs le savent bien et ont mis en place des garde-fous. La dépendance n'est plus la prison dorée qu'elle a pu être par le passé.

Voici quelques points à vérifier avant de vous lancer pour garder le contrôle :

  1. Les API ouvertes : Une bonne plateforme doit vous permettre de vous connecter à d'autres systèmes et de récupérer vos données à tout moment via des API. Vos données vous appartiennent, vous devez pouvoir y accéder facilement.

  2. L'export du code source : Certaines plateformes, surtout celles un peu plus techniques, permettent d'exporter le code généré. C'est une porte de sortie ultime. Même si réutiliser ce code ailleurs demande du travail, la possibilité existe.

  3. Les connecteurs standards : Privilégiez les outils qui s'intègrent facilement à d'autres logiciels via des connecteurs standards. Cela simplifiera grandement une éventuelle migration future.

Le risque existe, mais il se gère. La clé est de poser les bonnes questions en amont et de choisir un outil qui joue la carte de l'ouverture.

Le low-code peut-il vraiment gérer des processus complexes ?

Absolument. C'est même là que se situe la grande différence avec le no-code. Le no-code est parfait pour des besoins simples comme un formulaire ou un petit site. Le low-code, lui, est taillé pour modéliser et automatiser des processus métier vraiment sophistiqués.

Ces plateformes peuvent gérer des workflows avec des dizaines d'étapes, des règles de gestion complexes, des validations conditionnelles et des intégrations avec vos outils existants (ERP, CRM...). Le low-code ne simplifie pas vos processus, il simplifie la façon de les construire.

Par exemple, on peut tout à fait gérer avec le low-code :

  • Le suivi d'une chaîne logistique de bout en bout : commandes, stocks, notifications fournisseurs.

  • Un processus de mise en conformité réglementaire, avec ses multiples validations et sa traçabilité impeccable.

  • Le pilotage de la production dans un atelier, en se connectant aux machines pour collecter des données en direct.

La force du low-code, c'est sa flexibilité. Pour 90 % des besoins, les briques visuelles suffisent. Mais pour les 10 % restants, ces détails complexes qui font la spécificité de votre métier, vous pouvez toujours faire appel à un expert pour ajouter un peu de code et débloquer la situation.

Faut-il être un développeur pour utiliser une plateforme low-code ?

Non, pas forcément un développeur de carrière. C'est toute l'idée du low-code : rendre la création d'applications plus accessible. Un profil métier, ce qu'on appelle parfois un "citizen developer", qui comprend bien les processus de l'entreprise et qui a un esprit logique, peut tout à fait créer des applications très utiles.

L'essentiel se fait en glisser-déposer. Mais attention, il ne faut pas être naïf. Le low-code abaisse la barrière technique, il ne la supprime pas. Dès que l'on touche à des intégrations pointues avec d'autres logiciels ou à des calculs complexes, avoir des notions sur le fonctionnement des API ou des bases de données est un vrai plus.

Pour faire simple : pour des automatisations internes ou des applications simples, une personne motivée du métier peut s'en sortir. Pour les projets plus critiques et complexes, le duo gagnant reste la collaboration entre l'expert métier et un spécialiste technique.

Vous avez maintenant des réponses claires aux questions qui reviennent le plus souvent. Si vous êtes prêt à voir comment ces outils peuvent concrètement transformer votre PME, l'équipe de Neocell est là pour vous guider. On peut vous aider à trouver les gisements d'automatisation les plus rentables et à bâtir une feuille de route adaptée à votre réalité.

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